Non, non, vous ne vous trompez pas. Nous parlons vraiment d’aller camper en hiver ! Ici à Campsited, c’est notre nouvelle activité préférée. Nous sommes sûrs qu’une fois que vous aurez essayé, vous adorerez aussi.
Notre mission : inciter le plus grand nombre de personnes possible à camper et à profiter de la nature.
Les scientifiques parlent de plus en plus de « thérapie par la nature » et publient des études qui montrent à quel point les sorties en plein air sont bénéfiques. L’hiver peut être déprimant, en partie parce que nous passons souvent moins de temps à l’extérieur, alors envoyez valser cette habitude, emmitouflez-vous et sortez !
Le camping en hiver est très amusant, mais ce n’est pas la même chose que de planter sa tente dans une prairie ensoleillée, au bord d’un ruisseau en plein été, ou de garer son camping-car ou sa caravane sur une aire pour camping-car.
Le camping en hiver est plus froid, plus sombre et parfois plus difficile que vous ne l’imaginez. Mais, avec un minimum de préparation, cela peut se révéler très excitant et vous permettre de bénéficier d’une toute nouvelle vision du monde.
Imaginez que vous vous réveillez avec du givre scintillant, des montagnes enneigées ou un horizon silencieux au bord de la mer. C’est assez incomparable.
Dans ce guide du camping en hiver, nous vous montrerons la meilleure façon de trouver un camping ouvert toute l’année, nous vous indiquerons l’équipement de camping dont vous avez besoin en hiver et vous indiquerons les critères primordiaux à prendre en compte pour l’achat de tentes, de sacs de couchage et de matelas.
Guide du camping en hiver : Sommaire
Il y a beaucoup de choses à couvrir sur ce sujet (et c’est un guide très complet !), alors commençons par une petite table des matières en guise d’introduction. Cliquez sur le sujet qui vous intéresse le plus pour accéder directement à la section correspondante.
- Comment organiser un voyage en camping en hiver – Que la fête commence ! Il est temps de transformer votre rêve hivernal en réalité. Dans cette section, nous vous guiderons dans le processus de prise de décision, en vous aidant à déterminer où aller, ce qu’il faut faire et ce qu’il faut emporter.
- Choisir une tente pour camper par temps froid – Vous allez braver l’air glacial sous une tente ? Bravo ! Découvrez quelques conseils pour comprendre la classification des tentes, leur solidité, leur coût, leurs propriétés thermiques, leur résistance à l’eau et la conception de leur mât, afin que vous soyez en sécurité et protégé des éléments.
- Choisir un camping-car ou un van pour le camping par temps froid – Il est essentiel de protéger votre maison sur roues en hiver pour vous garder au chaud et au sec dans des conditions météorologiques parfois imprévisibles et impitoyables. Nous parlerons ici de perte de chaleur, de prévention de la condensation, de stockage de carburant, d’électricité et d’eau à des températures inférieures à zéro.
- Choisir un “glamping pod” pour le camping en hiver – Ou comment réunir le meilleur de deux mondes ! Ce type d’hébergement est de plus en plus populaire pour profiter d’un vrai contact avec la nature, tout en bénéficiant de moins de préparation, de plus de confort et d’une meilleure protection contre les éléments que le camping sous tente conventionnel. Apprenez-en plus sur le glamping d’hiver dans toute sa splendeur dans cette partie du guide.
- Choisir le meilleur sac de couchage pour le camping en hiver – Dormez bien et réveillez-vous aussi frais que l’air qui vous entoure grâce à nos conseils pour trouver un sac de couchage adapté à votre aventure. Il y a quelques facteurs clés à prendre en compte dans votre décision : le contrôle de la température, la forme, le confort, la saisonnalité et la durabilité. Découvrez aussi quelques alternatives et compléments pour vous plonger dans un sommeil profond.
- Trouvez des campings ouverts en hiver – Vous l’avez demandé, ils ont répondu présent ! Il existe une multitude d’hôtes, dans toute l’Europe, qui partagent notre conviction des bienfaits du camping en hiver (certains d’entre eux accueillent même des visiteurs pour Noël). Utilisez notre outil de réservation pour sélectionner la date et la destination de vos rêves.
- Le camping “sauvage” ou bivouac en hiver – Le camping sauvage présente de nombreux avantages : il permet non seulement une immersion plus profonde dans la nature, mais aussi de faire des économies. Choisir le bon endroit pour s’installer peut vous amener à beaucoup de spontanéité et à des découvertes uniques, hors des sentiers battus. Cependant il y a des restrictions à prendre en compte, des législations spécifiques et des contraintes en matière d’électricité, de chauffage et d’eau courante. Nous vous proposons quelques conseils importants pour vous aider à planifier, préparer et surveiller la météo lors de votre séjour dans la nature.
- Vêtements essentiels pour le camping en hiver – Pardonnez-nous d’énoncer une évidence, mais avez-vous vérifié que votre garde-robe de camping par temps froid comporte des vêtements adaptés à des conditions météorologiques extrêmes ? Dans cette section, nous vous rappelons l’importance de vêtements (vraiment) adaptés, sans oublier des chaussures durables et résistantes aux intempéries.
- Comment rester au chaud et au sec pendant votre voyage en camping – Comment savoir ce qui peut arriver si vous ne prenez pas de précautions pour résister aux frissons de l’hiver ? C’est la partie où nous évoquons le redoutable mot « hypothermie » (quelque chose qui ne fera pas partie de vos conversations lors de votre voyage si vous êtes bien préparé). Apprenez à repérer rapidement les signes de perte de chaleur extrême et ce qu’il faut faire dans le cas rare d’une hypothermie.
- Comment rester en bonne santé et en sécurité lors de votre voyage en camping l’hiver – Le camping d’hiver est grisant et nous ne voulons pas casser l’ambiance avec une surenchère de conseils de sécurité. Mais… Vous trouverez ici les conseils d’un campeur aguerri sur les choses à faire et à ne pas faire, pour vous permettre de privilégier la sécurité tout en vivant au mieux votre séjour.
==>Téléchargez notre checklist du camping en hiver ! (en anglais) <==
Comment organiser un voyage en camping en hiver
Ça y est, vous avez décidé que vous vouliez faire du camping en hiver ? Fantastique. Ici, à Campsited, nous vous félicitons. Cependant, c’est la plus froide de toutes les saisons et il y a plusieurs choses à avoir en tête avant d’embarquer votre sac à dos pour partir à l’aventure.
En fait, il faut penser à BEAUCOUP de choses : l’endroit où vous allez camper, comment vous allez vous y rendre, ce que vous prévoyez de transporter, ce que vous allez faire une fois sur place, quel sac de couchage prendre…
Nous reviendrons plus en détail sur les sacs de couchage, les chaussures, les vêtements et les endroits où camper plus tard, mais pour l’instant, parlons planification.
Chacun campe différemment. Vous pouvez choisir de rester près d’un lieu touristique, de votre coin de nature favori ou en ville pour économiser de l’argent. Vous pouvez aussi vouloir profiter du temps froid pour essayer le glamping, faire du ski ou de la randonnée.
C’est ce qui déterminera votre emplacement, bien sûr, et qui, à son tour, impactera la façon dont vous camperez, comment vous voyagerez et ce que vous devrez emporter. Cependant, la chose la plus importante est de s’assurer que vous revenez de votre voyage de camping d’hiver heureux, sans souffrir d’un méchant rhume ou d’hypothermie.
Et le meilleur moyen d’y parvenir est de bien choisir votre équipement.
1. Organisez votre équipement de camping d’hiver
L’équipement est l’élément qui va faire toute la différence en matière de camping d’hiver, sans parler de survie.
C’est votre équipement – tente, matériel de couchage, vêtements, chaussures, matériel de cuisine – qui vous tiendra chaud et vous permettra d’être à l’aise dans n’importe quel campement d’hiver.
Vous devez vous assurer que vous avez les bons vêtements, qui vous garderont au chaud et au sec, mais aussi qui sècheront rapidement s’ils venaient à être mouillés. C’est là que la superposition des couches est importante. Les chaussures doivent être suffisamment solides pour résister à plus d’une averse et votre couche extérieure doit être imperméable et respirante, afin que vous ne soyez pas mouillé (ou que vous transpiriez tellement que vous soyez mouillé même par temps sec).
Vous devrez également vous assurer que votre sac de couchage soit à la hauteur et que votre matelas soit à la fois confortable et capable de vous isoler suffisamment du sol froid.
Enfin, vous devrez bien réfléchir au combustible que vous prévoyez d’emporter pour cuisiner. Par des températures inférieures à zéro, vos bonbonnes de gaz de camping standard seront inutilisables (en raison de la réaction du butane face à des températures inférieures à zéro) et vous devrez donc repenser votre façon de cuisiner. Nous aborderons ce sujet plus en détails dans la section cuisine.
2. Choisir le meilleur hébergement d’hiver
Lorsque les étoiles scintillent dehors, que la neige tombe et que la nuit s’installe, c’est votre hébergement nomade qui vous protège des éléments – aussi magique que puisse paraître le paysage givré.
Mais qu’allez vous choisir ? Une tente d’hiver, un glamping pod, un camping-car ou un mobile-home ? Pour certains, la décision est évidente, alors que pour d’autres, le choix est plus cornélien.
Un grand nombre de campings sont ouverts pendant les mois les plus froids et vous pouvez choisir le type de séjour que vous souhaitez effectuer !
Qu’il s’agisse de sites type glamping ou de campings plus traditionnels, les températures glaciales n’affecteront en rien votre style de camping unique.
Vous pouvez découvrir plus de détails sur les différents types d’hébergement en camping et les avantages de chacun, mais voici déjà quelques mots sur le glamping.
Le glamping, c’est sympa tout au long de l’année, mais certains glampeurs pensent qu’il prend tout son sens en hiver. Vous profitez de l’aventure du camping en hiver, tout en étant davantage protégé du froid. C’est une option qui vaut la peine d’être explorée si vous êtes novice en matière de camping d’hiver.
En bref, votre choix en ce qui concerne le type de séjour de camping d’hiver que vous allez faire sera déterminé par votre propre appétit pour les éléments, l’équipement que vous avez et votre expérience.
Comment choisir une tente pour le camping par temps froid
Les tentes peuvent être légères, bon marché, faciles à transporter et très rapides à monter, même dans des conditions difficiles. Élément essentiel du kit de randonnée, à pied ou à vélo, elles vous permettent d’emprunter les chemins les moins fréquentés et de vous installer dans des endroits où les hébergements sur roues ne peuvent pas aller. Même dans les campings ouverts toute l’année, les tentes d’hiver vous permettront de vous installer dans des coins tranquilles, tandis que le camping-car ou la caravane devra rester sur des emplacements en dur.
Si vous voulez vous réveiller en pleine nature, avec des vues spectaculaires et un maximum de solitude, les tentes d’hiver sont la meilleure solution. Vous pouvez décamper rapidement et être en route en quelques minutes seulement.
Les tentes sont souvent classées en fonction de leur type (aventure, trekking ou expédition) ou de la saison à laquelle elles conviennent (1, 3 ou 4 saisons). Mais vous pouvez généralement vous faire une bonne idée de l’usage auquel elles sont destinées grâce à leur prix et à leur nom. Une tente qui s’appelle « Tempête polaire » se doit d’être à la hauteur ! Mais ne vous laissez pas guider par les noms seuls.
- Les tentes 1 saison sont généralement plus légères et destinées au camping d’été. Elles peuvent ne pas être en mesure de protéger du vent ou de la pluie.
- Les tentes 3 saisons sont destinées à être utilisées au printemps, en été et en automne et doivent être beaucoup plus robustes et capables de résister à la pluie et au vent.
- Les tentes 4 saisons sont destinées à être utilisées en hiver et doivent être suffisamment solides et imperméables pour protéger du vent et de la pluie, même si elles ne sont pas aussi solides qu’une tente d’expédition.
En tant qu’élément absolument essentiel de votre équipement de camping d’hiver, toute tente d’hiver doit être capable de résister aux éléments grâce à deux qualités fondamentales : la solidité et l’imperméabilité.
Votre tente doit pouvoir faire face à une forte averse ainsi qu’à un vent violent, voire même à une chute de neige. Elle doit également être suffisamment légère pour être transportée (si vous comptez vous déplacer) et d’une taille adaptée au nombre de personnes avec lesquelles vous allez camper (si vous êtes deux, une tente pour deux personnes sera beaucoup plus confortable qu’une tente pour huit personnes).
1. Le test hydrostatique et la capacité de votre tente à résister à l’eau
Un test de pression hydrostatique (HH) détermine la capacité d’un tissu à résister à l’eau. Pour être considéré comme étanche, un tissu doit avoir une valeur HH d’au moins 1500 mm, ce qui correspond à la quantité d’eau que le tissu peut supporter sur une période de 24 heures. En France, une tente doit avoir un indice d’au moins 1000 mm pour être considérée comme étanche. Bien entendu, il s’agit d’une norme de base qui ne tient pas nécessairement compte de la pluie battue par le vent.
Notre conseil pour le camping en hiver est d’opter pour l’indice le plus élevé possible. Les bonnes enseignes vous donneront souvent le classement d’imperméabilité d’une tente en mm dans la section des spécifications techniques.
2. Faut-il choisir son matériel en fonction de sa composition toxique ?
En 2015, Greenpeace a pris à partie certains grands magasins de plein air pour leur utilisation de produits chimiques perfluorés (PFC) dans la fabrication de leurs textiles imperméables.
Ces produits chimiques toxiques se décomposent très lentement dans l’environnement et ont déjà été retrouvés dans des endroits très reculés. Ils ont été associés à des perturbations hormonales, à des cancers et à la détérioration du système immunitaire chez les enfants.
Certaines entreprises proposent désormais des gammes sans PFC, fabriquées sans l’utilisation de produits chimiques nocifs, tandis que d’autres continuent à les utiliser.
Nous pensons que les marques outdoor qui « vendent » le mode de vie en plein air devraient également s’engager à le respecter. Cela signifie que leurs vêtements doivent être aussi écologiques que possible. Ainsi, la prochaine fois que vous choisirez une tente ou une veste, réfléchissez à deux fois à la décision d’achat que vous prenez. Est-il exempt de PFC ?
3. Comment la conception de l’arceau peut affecter votre tente
La conception du mât est un facteur important lorsqu’il s’agit de choisir une tente pour votre voyage hivernal. Le marché actuel propose deux modèles de base : géodésique et tunnel.
Les tentes géodésiques ont des arceaux qui se croisent pour créer une structure formée par des formes géométriques. Elles tiennent souvent debout sans avoir besoin d’être attachées (à l’aide de cordes supplémentaires) et ont une grande résistance. Cependant, elles ont souvent plus d’arceaux que les tentes tunnel, ce qui signifie qu’elles peuvent être plus lourdes et plus longues à monter.
Les tentes tunnels ont des arceaux qui se plient indépendamment les uns des autres pour donner à la tente sa structure. Elles ont moins d’arceaux et sont donc plus légères que les modèles géodésiques, mais elles n’ont pas forcément la même solidité et la même durabilité.
4. Deux parois ou une seule ?
La plupart des tentes 4 saisons ont un double toit et une tente intérieure. Le double toit est la couche extérieure imperméable qui supportera la force des éléments, tandis que la tente intérieure constitue un cocon respirant avec un tapis de sol intégré en dessous pour empêcher l’humidité de s’infiltrer depuis le sol.
La tente intérieure respire pour permettre à l’humidité provenant de votre respiration (vous expulsez de l’eau chaque nuit dans votre souffle) de s’échapper et d’éviter la formation de condensation à l’intérieur.
Cependant, comme pour les arceaux, plus la tente est grande, plus elle est lourde. C’est pourquoi certains campeurs préfèrent les tentes à simple paroi. Elles se composent d’une seule couche avec des arceaux pour réduire le poids. La paroi simple est imperméable et peut donc offrir moins de protection contre la condensation et d’isolation. Elles sont également plus susceptibles d’être hors service si elles sont trouées.
5. Des tentes isolées pour le confort de la famille
En 2015, une entreprise appelée Thermo Tent a sorti un nouveau produit de camping pour le camping d’hiver. Il s’agit d’une tente isolée avec des propriétés de conservation de la chaleur et de réduction du bruit. Elle offrait – pour la première fois – une option permettant d’avoir une isolation au sein de la structure de la tente. Il s’agit d’une conception en tunnel avec une tente intérieure thermique et un tapis de sol. Ce type de tente a été développé par diverses marques aujourd’hui. Cependant, toute cette technologie a un prix et un poids : la version pour 3 personnes pèse parfois plus de 40 kg. Elle est donc parfaite pour un voyage de camping en famille dans un camping ouvert toute l’année, mais peut-être pas pour un trek dans les Pyrénées ! Un modèle à mettre sur votre liste de camping d’hiver ? Si vous prenez la voiture, oui !
6. Le facteur coût lors de l’achat de tentes d’hiver
Une fois que vous avez déterminé la taille de votre groupe (qui déterminera la taille de votre tente), la prochaine chose à décider est le montant que vous voulez dépenser. Plus vous dépensez, meilleure sera la qualité des matériaux, et plus la charge hydrostatique est susceptible d’être élevée. Si vous vous attendez à ce qu’il pleuve, optez pour le modèle le plus élevé que vous pouvez vous permettre d’acheter. Ce sera de l’argent bien dépensé.
Attendez-vous à dépenser plus de 300 € pour une tente 4 saisons à deux places avec un indice de 4000 mm sur le double toit. Certaines tentes d’expédition conçues pour le camping hivernal le plus rude peuvent coûter jusqu’à 5000 € pour un dôme géodésique à 8 places.
Choisir un camping-car ou un van pour le camping par temps froid
Pour ceux qui veulent sortir découvrir le monde en hiver, mais qui ne veulent pas renoncer au confort de la maison, un camping-car est idéal. Qu’il s’agisse d’un simple fourgon aménagé avec cuisinière, évier et lit ou d’un camping-car tout confort, le choix est impressionnant.
Les camping-cars de base, tels que le VWT5 ou les modèles antérieurs à refroidissement par air, le T2 et le T25, ont certes un prix mais vous offriront une protection supplémentaire contre les intempéries (surtout s’ils sont isolés et équipés d’un chauffage de nuit ou d’un chauffage de stationnement).
Les avantages du camping dans un véhicule en hiver sont assez évidents, et plus le véhicule est grand, plus il ressemble à un « petit chez soi ». Pensez à la douche, aux toilettes, au chauffage, au lit fixe, aux oreillers moelleux et à la couette… Marcher pendant des heures devient beaucoup plus facile quand vous savez que vous avez un van chaud et sec où rentrer. Enlevez simplement vos bottes boueuses avant d’y entrer !
Vous pourriez penser que le camping d’hiver dans un camping-car est beaucoup plus facile et nécessite moins de préparation que le camping sous tente. Eh bien, oui… et non ! Si vous considérez que votre camping-car est un autre élément de votre équipement qui doit être testé et préparé pour l’hiver, il devient évident qu’il pourrait y avoir beaucoup à faire – et donc plus d’argent à dépenser.
==>LIRE LA SUITE : Checklist des essentiels pour aller camper avec un camping-car ou un van<==
Certains camping-cars seront déjà « hivernisés » lorsque vous les achèterez, d’autres non. Alors, pour vous donner une bonne idée des choses auxquelles vous devrez penser, voici quelques éléments de base :
1. Isolation et condensation
L’isolation de votre camping-car contre le froid est l’une des choses les plus importantes. Cela signifie qu’il faut revenir aux fondamentaux de sa conception et s’assurer que les panneaux, les portes et le plancher sont aussi bien isolés que possible avec du film, de la mousse ou de la laine de roche. Cependant, dans le cas de véhicules anciens, il est important de s’assurer que vous n’utilisez pas un isolant qui accumule l’humidité (comme la laine de roche) et fait rouiller le véhicule.
La condensation se produit lorsqu’une température en rencontre une autre et que l’humidité se condense sur le “côté chaud” de la surface froide. Dans votre van, cela signifie que l’air chaud et humide à l’intérieur se condensera sur l’intérieur des fenêtres ou des panneaux. Dans le cas de la plupart des camping-cars et des véhicules récréatifs dont les parois et les panneaux sont isolés, il s’agit des fenêtres. Une bonne façon d’empêcher la condensation sur les fenêtres est d’utiliser des écrans thermiques à l’extérieur pour créer une barrière thermique entre l’intérieur chaud et l’extérieur froid. Sinon, il suffit de s’assurer qu’il y a suffisamment d’air en circulation pour permettre à l’humidité de s’échapper (même si cela sous-entend parfois qu’il faut ouvrir un évent ou une fenêtre !).
2. Chauffage et maintien de la chaleur
Les camping-cars ont l’avantage supplémentaire de pouvoir transporter des chauffages de stationnement ou de nuit.
Il peut s’agir d’un chauffage au gaz – un chauffage Propex – qui est indépendant de tous les systèmes électriques ou de l’alimentation habituels du véhicule. Ils fonctionnent avec des bouteilles de gaz et chauffent l’air à l’intérieur du véhicule, en utilisant un système de combustion à chambre fermée avec échappement externe, de sorte qu’aucun gaz nocif ne pénètre dans le véhicule. Le seul problème avec ces appareils est de s’assurer que vous avez le bon type de gaz pour des températures en dessous de zéro. Le butane se transforme en liquide à peu près au point de congélation, de sorte qu’un chauffage Propex ne fonctionnera pas lorsqu’il fait moins d’un ou deux degrés. En revanche, le propane a un point de congélation beaucoup plus bas et fonctionne donc dans des conditions plus froides.
Certains camping-cars utilisent des systèmes similaires au système Propex, mais ils tirent le carburant du réservoir. Ces systèmes peuvent être installés sur n’importe quel camping-car et sont parfois montés en usine sur des modèles tels que le VW California. Les marques courantes qui équipent de nombreux camping-cars sont Eberspacher et Webasto. Là encore, ils ont des chambres de combustion fermées, de sorte qu’aucune émission nocive, comme le monoxyde de carbone, ne pénètre dans le camping-car pendant son fonctionnement.
3. Stocker l’eau, le gaz et l’électricité à des températures inférieures à zéro
Lorsque la température commence à baisser, l’eau, le gaz et l’électricité peuvent devenir un problème dans votre camping-car ou votre van. L’eau gelée peut faire éclater les tuyaux, en particulier lorsque des réservoirs non isolés sont utilisés (sous la carrosserie du camping-car). Par temps très froid, si les réservoirs ne sont pas isolés, il peut être prudent de vider les réservoirs d’eau usée et d’eau fraîche et de stocker de l’eau dans un récipient séparé à l’intérieur, où elle ne risque pas de geler.
Vous pouvez également vous procurer un réservoir d’eau portable. Certains camping-cars – ceux qui ont été équipés pour l’hiver par le constructeur – ont des chauffages installés dans les réservoirs pour les nuits très froides afin de les empêcher de geler.
Le gaz, comme nous l’avons expliqué dans la section précédente, se comporte différemment à basse température. Le propane se liquéfie à une température inférieure à celle du butane (son point de congélation est plus bas, ce qui signifie qu’il reste sous forme de gaz utilisable à des températures inférieures à celles du butane). C’est donc le meilleur choix pour le camping d’hiver, si vous avez l’intention de l’utiliser pour cuisiner et vous chauffer. Toutefois, si la température ambiante à l’intérieur de votre véhicule reste élevée (ce n’est pas forcément le cas – ils se refroidissent rapidement), alors le butane peut ne pas poser de problème. Si vous disposez d’un chauffage de nuit, il peut être utile de régler la température à environ 10 degrés pour que votre eau et votre butane ne gèlent pas ou ne se transforment pas en liquide pendant que vous vous promenez ou que vous skiez.
De la même manière, la capacité de votre batterie à stocker de l’énergie est réduite par temps froid. Les batteries de loisirs (qui sont utilisées pour alimenter l’éclairage et les réfrigérateurs), stockées à l’extérieur du véhicule dans un compartiment séparé (dans le compartiment moteur par exemple, comme sur le VW type 2), peuvent se vider facilement si elles sont chargées par temps froid. Il est donc sage de s’assurer qu’elles soient complètement chargées avant de partir et de leur permettre de se recharger (si vous avez un chargeur de bord) lorsque vous êtes branché sur secteur dans un camping. N’oubliez pas non plus que les panneaux solaires seront beaucoup moins efficaces en hiver pour charger les batteries de loisirs.
Choisir un hébergement type glamping pour le camping d’hiver
Certains sites de glamping restent ouverts toute l’année et proposent des hébergements entièrement isolés et chauffés, comme les pods écologiques, les tentes safari, les roulottes et les cabanes dans les arbres… Ils sont parfaits pour le camping d’hiver. D’accord, vous devrez peut-être continuer à cuisiner dehors et parfois prendre une douche « al fresco », mais au moins vous pourrez fermer la porte de votre chez-vous et rester au chaud quand vous en aurez besoin.
Les draps sont souvent fournis, vous n’avez donc pas à vous soucier d’apporter un sac de couchage (ou une tente, d’ailleurs). Vous aurez juste à prendre vos vêtements. Le glamping peut offrir le meilleur de deux mondes pour ceux qui ne veulent pas renoncer au camping en hiver, mais qui aiment aussi avoir un matelas à mémoire de forme et un endroit chaud pour roupiller après une journée à bourlinguer.
Comment choisir le meilleur sac de couchage pour le camping en hiver ?
Les sacs de couchage sont classés en fonction de leur température. Celles-ci sont fixées par une norme européenne (EN13537), ce qui signifie que tous les sacs de couchage doivent être conformes aux mêmes normes, et qu’elles doivent être déterminées via un test standard de laboratoire. Ces normes sont détaillées ci-dessous. Elles se réfèrent à une personne habillée, dormant sur un tapis de sol, avec un bonnet. Ils ne précisent cependant pas quel type de vêtements , mais nous supposons qu’il s’agit d’une couche de base composée d’un tee-shirt et d’un caleçon long. En ce qui concerne les normes, on peut également supposer que si vous êtes plus mince que l’homme ou la femme standard, vous ressentirez davantage le froid. Si l’on fait une différence entre les hommes et les femmes, c’est parce qu’ils réagissent différemment à la température. En général, les femmes ressentent davantage le froid.
Aux États-Unis, les classifications des sacs de couchage sont moins claires qu’en Europe, car il n’existe pas de norme standard. En effet, il n’existe pas de système d’évaluation fixe, à l’exception de certains détaillants tels que REI et Marmott, qui ont adopté le système européen décrit ci-dessus. Cela signifie que l’achat d’un sac de couchage chez les vendeurs américains relève davantage de la loterie, car ils n’indiquent souvent que la température la plus basse permettant au dormeur moyen de rester au chaud. Le conseil est d’acheter plus chaud (ou légèrement plus chaud que ce que vous prévoyez). Vous pouvez toujours sortir une jambe si vous avez trop chaud ! En clair, soyez encore plus prudent lorsque vous achetez un sac de couchage auprès d’une marque non européenne.
1. Limite haute / température maximale
Il s’agit de la température la plus élevée à laquelle vous pouvez dormir confortablement sans transpirer (sur la base d’un homme standard de 25 ans, d’une taille de 1,73 m et d’un poids de 73 kg).
2. L’indice de confort
Il s’agit de la température à laquelle une femme standard (25 ans, taille de 1,60 m et poids de 60 kg) peut passer une nuit de sommeil confortable.
3. Limite basse / température minimum
Il s’agit de la température la plus basse à laquelle un homme standard peut passer une nuit confortable.
4. Température extrême
C’est le point auquel la femme standard sera protégée de l’hypothermie.
5. Le meilleur format de sac de couchage
Le format et le style de votre sac de couchage déterminent la chaleur qu’il procure. La règle veut que plus il y a d’air à l’intérieur du sac, plus il sera froid.
- Les formes standard/rectangulaires sont standard dans le sens qu’elles répondront à vos besoins, mais elles ne seront peut-être pas aussi chaudes qu’un sac en forme de momie. MAIS, leur point positif est que vous pouvez en zipper deux ensemble pour en faire un double duvet.
- Les sacs en forme de losange n’ont pas les coins gênants d’un sac de couchage standard et vous permettront de bénéficier d’un peu plus de chaleur.
- Les sacs de type momie se réchauffent plus rapidement et restent chauds plus longtemps. En effet, l’air froid a moins de chance de circuler, surtout si vous fermez bien la fermeture éclair et gardez votre tête à l’intérieur de la capuche. Cependant leur forme peut être gênante pour ceux qui aiment bouger pendant la nuit.
Pour plus de chaleur et de confort, les draps spéciaux pour sac de couchage ajoutent une couche supplémentaire – et potentiellement jusqu’à 8 à 15 degrés de chaleur – et vous permettent de le garder plus facilement propre. Vous bénéficiez également de l’avantage de dormir dans un drap en coton.
6. Quel sac de couchage choisir : 1, 2, 3 ou 4 saisons ?
Les magasins de camping divisent leurs sacs de couchage en saisons. Celles-ci sont présentées ci-dessous et vous permettront de faire un choix. N’oubliez pas cependant que les indices limites de température restent valables. Ainsi, lorsque vous choisissez votre sac, vous devez toujours penser au moment où vous l’utiliserez et aux limites de température que vous pensez rencontrer. N’oubliez pas non plus que la limite extrême est moins une question de confort que de survie.
- Les sacs une saison sont destinés à être utilisés dans un climat chaud ou à l’intérieur.
- Les sacs deux saisons vous permettront d’être à l’aise tant que la température reste supérieure à 9°C.
- Les sacs trois saisons sont destinés à des températures aussi basses que 0°C et peuvent être utilisés du début du printemps à la fin de l’automne.
- Les sacs quatre saisons sont conçus pour le camping d’hiver, les randonnées ou l’escalade.
LIRE PLUS : Au Vieux Campeur propose un guide d’achat de sacs de couchage très utile.
7. Sacs de couchage sans cruauté animale
Savez-vous d’où provient le duvet de votre sac de couchage ? Il existe une certification, le RDS ou Responsible Down Standard, qui vise à garantir que les vendeurs et fabricants s’approvisionnent en duvet de manière responsable. Cela signifie qu’ils doivent se fournir en duvet qui ne provient pas d’oies et de canards déplumés vivants ou gavés. Le problème, jusqu’à présent, était que les fabricants dépendaient de leurs fournisseurs pour obtenir des audits et des certificats. Cela n’est pas toujours une preuve fiable d’une absence de cruauté. N’hésitez pas à creuser si cette question vous importe.
8. Matelas et tapis de sol
Si vous dormez dans une tente – donc essentiellement sur le sol – vous aurez besoin de quelque chose pour dormir par terre. Comme d’habitude avec l’équipement de camping, il y a un compromis à faire. Il s’agit du poids par rapport à l’efficacité. Si vous recherchez quelque chose de petit et de léger, alors vos choix peuvent être limités. En effet, certains des produits les plus performants disponibles ont tendance à être plus épais et plus lourds. Mais quel type de matelas est le meilleur ?
- Les tapis de sol sont les moins chers et sont généralement fabriqués en mousse, avec parfois une couche de papier d’aluminium pour conserver la chaleur et empêcher le froid de traverser. Ils peuvent être roulés et sont légers, mais ne sont pas toujours les plus confortables pour dormir, même s’ils peuvent avoir d’assez bonnes propriétés isolantes.
- Les matelas autogonflants sont généralement constitués de cellules de mousse avec des alvéoles d’air. Ils se gonflent automatiquement pour reprendre leur forme naturelle lorsqu’ils sont déroulés. Cependant, ils leur manquent souvent un peu de gonflant pour atteindre un niveau confortable. Ils offrent de bonnes propriétés isolantes, les modèles les plus épais et les plus chers étant les meilleurs.
- Les matelas gonflables sont généralement les plus confortables, mais ils sont exposés au dégonflement en milieu de nuit et aux infiltrations de froid (à cause de l’air qu’ils contiennent ou s’ils se dégonflent) et sont les plus chers. Ils peuvent être dotés de toutes sortes d’isolants – y compris certains avec des intérieurs en duvet – de sorte qu’ils peuvent avoir de bonnes propriétés d’isolation (regardez d’abord les plus chers).
La combinaison d’un matelas en mousse à haute valeur isolante et d’un matelas gonflable confortable peut être la plus efficace, surtout sur un sol très froid. Elle est par contre plus lourde à porter.
Le camping sauvage en hiver
Les règles du camping sauvage (ou bivouac libre) sont les mêmes qu’en été, à l’exception du fait que votre emplacement sera probablement davantage déterminé par la météo que par l’endroit lui-même.
Le camping sauvage est légal dans certains endroits et illégal dans d’autres. Il est donc préférable de vérifier localement si vous pouvez camper partout. Certains parcs nationaux (en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans toute l’Europe) autorisent le camping sauvage, tandis que dans d’autres, il est interdit.
Si vous partez en pleine nature, assurez-vous toujours que quelqu’un sait où vous allez, quand vous devez revenir et avec qui vous êtes. Vérifiez la météo, prenez le bon équipement de camping d’hiver, soyez sûrs d’avoir suffisamment de provisions et, enfin, consultez nos conseils sur le camping en hiver ci-dessous.
1. Surveiller la météo et avoir un plan de secours
Une fois que vous avez décidé de votre emplacement, il est essentiel de vérifier les prévisions météorologiques pour l’endroit où vous allez, jusqu’à la dernière minute et même lorsque vous êtes en route. En hiver, comme nous le savons, le temps peut être très imprévisible. Les zones de basse altitude peuvent être inondées, les terrains élevés peuvent devenir impraticables à cause de la neige et de la glace et les températures peuvent chuter pendant la nuit, rendant la vie très difficile. Heureusement, il est facile de vérifier les prévisions grâce à des sites comme celui de Météo France, qui propose des informations très localisées et actualisées pour le camping d’hiver en France et ailleurs. Les services locaux, bien sûr, auront souvent des détails encore plus localisés.
Votre téléphone peut aussi offrir des services météorologiques et des applications préchargées. Elles ne sont souvent pas très détaillées, mais elles vous donneront tout de même une prévision pour votre région. De nombreuses autres applications météorologiques utiles sont disponibles sur les stores (pour autant que vous puissiez vous connecter !).
Si vous savez que vous allez dans une zone dépourvue de réseau, pensez à télécharger l’une des rares applications météo qui fonctionnent hors ligne. Lorsque vous en aurez besoin, elles vous donneront les dernières prévisions basées sur votre plus récente connexion. Découvrez ici un article sur les meilleures applications météo pour la montagne.
Dans les cas où des intempéries localisées rendent le voyage trop difficile, avoir un plan de secours peut s’avérer très utile. Il peut s’agir d’un camping ouvert en hiver ou d’un autre endroit dans une toute autre région du pays.
Vous êtes le seul à savoir ce qui vous convient le mieux, mais garder votre téléphone chargé pourrait bien être la meilleure chose à faire dans des situations météorologiques extrêmes. Si vous ne voyagez pas avec un véhicule et que vous n’avez aucun moyen de recharger votre téléphone en cours de route, envisagez (comme élément très important de votre équipement) d’emporter un bloc d’alimentation d’urgence, un chargeur solaire ou même un réchaud BioLite qui vous fournira de la chaleur et rechargera votre téléphone !
Vêtements essentiels pour le camping d’hiver
La clé pour rester au chaud en hiver – surtout si vous faites de l’exercice – est la superposition de couches. La superposition vous permet de réguler votre température à l’aide de plusieurs couches (couche de base, couche intermédiaire et couche supérieure), au lieu d’investir dans une couche épaisse. Cette dernière risque en effet de devenir trop chaude et/ou non respirante, ce qui vous fait transpirer et risque de vous refroidir lorsque la sueur elle-même se refroidit.
C’est un concept simple. Vous mettez des couches quand vous avez froid et vous les enlevez quand vous avez chaud. Le principe peut également s’appliquer aux chaussettes et aux gants, avec une paire fine comme couche de base et une paire plus épaisse par-dessus pour ajouter confort, chaleur et imperméabilité.
1. Qu’est-ce qu’une bonne couche de base ?
Les couches de base sont disponibles dans de nombreuses matières. Portées à même la peau, elles doivent être douces et confortables, car elles constituent la base de votre isolation. Les couches de base peuvent être fabriquées à partir de matériaux techniques synthétiques ou de tissus naturels ayant des propriétés similaires. Elles ont la capacité d’évacuer l’humidité (la sueur) du corps, d’isoler et de sécher rapidement.
- Les matériaux synthétiques sont souvent très performants, mais ils n’ont pas les propriétés antibactériennes des fibres naturelles. Cela signifie qu’ils peuvent commencer à sentir mauvais lorsque vous les portez depuis un certain temps. Une fois incrustée, cette odeur peut être difficile à faire disparaître (même si l’utilisation du bon vieux vinaigre vaut toujours la peine d’être tenté).
- La laine mérinos absorbe l’humidité, isole et augmente également la température lorsqu’elle est mouillée, ce qui la rend très intéressante en tant que couche de base. Elle possède également des qualités antibactériennes, ce qui fait qu’elle ne doit pas être lavée aussi souvent que d’autres tissus non naturels. C’est pratique pour les activités de plein air.
- Le bambou est plus récent sur le marché. Il peut constituer une couche de base très bien ajustée, douce et confortable. Il possède les mêmes qualités d’évacuation et antibactériennes que le mérinos.
- La soie est un autre matériau naturel classique qui convient aux couches de base, mais qui a tendance à prendre plus de temps à sécher une fois mouillé.
- L’alpaga est une autre « découverte » qui constitue une bonne couche de base. Il ne démange pas comme la laine et est doux au toucher. Ses fibres sont également plus légères et possèdent les mêmes qualités que le mérinos. Il est idéal pour les chaussettes !
2. Couches intermédiaires et couches d’isolation
Les couches intermédiaires sont généralement plus épaisses que les couches de base et ont souvent une structure gaufrée pour augmenter l’isolation. Elles peuvent souvent être en polaire, en laine, en mérinos ou en alpaga, voire en coton. En plus de cela, vous pouvez investir dans une veste isolante légère qui vous apportera beaucoup de chaleur supplémentaire sans être nécessairement imperméable. Ces vestes peuvent être fabriquées en fibres synthétiques ou en duvet.
Le duvet est plus léger, plus cher et plus petit, mais il met plus de temps à sécher lorsqu’il est mouillé. Les couches d’isolation peuvent également faire office d’oreillers, si vous n’avez pas beaucoup de place !
La couche supérieure est l’une des couches les plus importantes, car c’est elle qui vous protégera de l’humidité. Elle doit également être respirante afin que votre sueur ne se condense pas à l’intérieur et vous donne froid. Le Gore Tex est l’un des tissus imperméables les plus connus du marché, mais il en existe beaucoup d’autres. Comme indiqué dans la section sur les tentes, l’imperméabilité est mesurée par un test hydrostatique (HH), les chiffres supérieurs à 1500 mm étant considérés comme imperméables. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la capacité à résister à l’eau pendant 24 heures.
Outre les fibres synthétiques, il existe des alternatives naturelles onéreuses, fabriquées à partir de coton ventilé, un tissu de coton tissé serré qui n’utilise aucun produit chimique ou additif pour le rendre imperméable. Il a été développé en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale pour protéger les aviateurs qui avaient amerri dans l’eau. Son développement a permis d’améliorer considérablement les temps de survie en eau froide.
3. Comment choisir les meilleures chaussures d’hiver
Il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir froid aux pieds. Il est donc essentiel de prendre soin d’eux, que ce soit lors d’une promenade, d’une randonnée, d’une excursion dans la neige ou d’un simple séjour au camping.
Comme les sacs de couchage, les chaussures de marche sont classées par saison, les chaussures 4 saisons étant conçues pour les conditions les plus difficiles. Elles sont souvent appelées chaussures alpines.
Quel que soit le type que vous choisissez, les chaussures pour faire du camping en hiver doivent être imperméables et isolées contre le froid. En outre, vos chaussettes devront être chaudes, épaisses et fabriquées dans les bonnes matières, comme l’alpaga, la laine ou le mérinos ! Les bottes en caoutchouc peuvent sembler être un bon choix pour du camping en zone humide, mais elles peuvent faire transpirer vos pieds et ne sont généralement pas très chaudes, sauf si vous portez de très bonnes chaussettes.
Certaines chaussures de marche (en clair, toutes les bonnes chaussures de marche) utilisent des doublures Gore-Tex pour la respirabilité et l’imperméabilité, tandis que d’autres s’appuient davantage sur une bonne vieille tige en cuir.
Le cuir apporte durabilité, souplesse, résistance, chaleur et peut rester solide, étanche et confortable s’il est traité correctement. Que vous achetiez des chaussures de montagne quatre saisons, des chaussures de randonnée, des chaussures pour la neige, des chaussures pour les sentiers ou simplement des chaussures de marche de tous les jours, il est essentiel de s’assurer qu’elles vous aillent bien, qu’elles soient confortables et qu’elles restent étanches lorsque vous en aurez le plus besoin. Achetez une fois et achetez bien. Elles vous serviront toute votre vie – et vos pieds vous en remercieront !
L’alpaga et la laine d’agneau sont de bons matériaux naturels pour des chaussettes qui ne transpireront pas trop et évacueront l’humidité. L’alpaga, en particulier, possède des propriétés antibactériennes qui permettent à vos pieds de garder une bonne odeur (tant que faire se peut !). Elles sont donc plus chères que le coton ou les fibres synthétiques, mais les avantages l’emporteront largement sur le coût.
Comment rester au chaud et au sec lors de votre voyage en camping en hiver
Quand il fait froid, l’hypothermie est un risque réel, surtout si vous sortez sans les vêtements appropriés ou si vous dormez dans un sac de couchage qui n’est pas à la hauteur. Elle présente des stades et une gravité variables, en fonction de la baisse de la température corporelle.
1. Comment évaluer la gravité de l’hypothermie ?
- Hypothermie légère : (température corporelle comprise entre 32 et 35°C) les symptômes peuvent inclure des frissons constants, de la fatigue, un manque d’énergie, une peau froide ou pâle, une respiration rapide (hyperventilation).
- Hypothermie modérée : (température corporelle de 28-32°C) peut inclure des symptômes tels que confusion, perte de jugement, difficulté à se déplacer, perte de coordination, somnolence, troubles de l’élocution et respiration lente et superficielle.
- Hypothermie sévère : (température corporelle inférieure à 28°C) les symptômes comprennent une respiration superficielle ou nulle, une perte de conscience, un pouls faible, irrégulier ou nul, des pupilles dilatées.
Dans tous les cas, que les symptômes soient légers ou graves, vous devez demander de l’aide.
2. Que faire si vous pensez que quelqu’un souffre d’hypothermie ?
Si vous pensez que quelqu’un souffre d’hypothermie, demandez immédiatement de l’aide, puis faites ce qui suit :
- Déplacez-le dans un endroit chaud.
- Enlevez-lui ses vêtements mouillés et séchez-le doucement.
- Enveloppez-le dans des couvertures ou des serviettes pour le garder au chaud.
- Donnez-lui des boissons chaudes ou des aliments riches en énergie.
A l’inverse, ne faites pas ce qui suit :
- Lui donner de l’alcool.
- Le frotter ou le masser pour augmenter le flux sanguin (cela peut entraîner une perte de flux vers les organes vitaux).
Comment rester en bonne santé et en sécurité lors de votre séjour en camping en hiver ?
On peut dire que le camping est généralement une activité à faible risque. Les blessures dues à la coupe du bois ou au trébuchement sur des cordes de tente sont souvent ce qui veut vous arriver de pire, et font même partie du passage obligé du camping pour certains. Cependant, en hiver, les choses peuvent devenir plus graves, surtout si vous êtes en pleine nature. Et bien sûr, si nous ne pouvons pas veiller sur vous jour et nuit, nous pouvons vous donner quelques conseils judicieux sur les CHOSES À NE PAS FAIRE lors de votre voyage de camping en hiver – ainsi que quelques CHOSES À FAIRE !
1. Choses à ne pas faire lors d’un séjour de camping en hiver
- NE BUVEZ PAS D’ALCOOL SI TOUTES LES TÂCHES N’ONT PAS ÉTÉ FAITES. Faut-il vraiment le dire ? Bon, si vous avez bu, ne vous baignez pas, ne coupez pas de bois, ne cuisinez pas et ne faites pas de feu ! Faites tout cela d’abord, puis détendez-vous ensuite. L’alcool altère sérieusement le jugement.
- N’EMPORTEZ JAMAIS DE BARBECUES OU DE FEUX DANS VOTRE TENTE. Le monoxyde de carbone – surtout celui des barbecues jetables – vous tuera très rapidement, sans parler des risques d’incendie.
- NE SORTEZ PAS LA NUIT SANS LAMPE DE POCHE. D’accord, trébucher sur les cordes de la tente est un rite de passage pour tout campeur, mais cela peut causer des blessures graves. Faites attention lorsque vous marchez autour de votre tente la nuit. Si vous le pouvez, installez des cordes à haute visibilité.
- Ne coupez pas de bois la nuit, lorsque vous buvez, ou sur une surface molle (comme l’herbe). Si vous devez utiliser une hache, faites-le avec les jambes bien écartées. Si vous ratez votre cible, vous ne vous couperez pas la jambe.
- NE MARCHEZ PAS SUR LA GLACE ! Si vous n’êtes pas sûr à 100% qu’elle soit assez solide pour supporter votre poids, vous risquez d’avoir des problèmes. Même si vous êtes sûr qu’elle supportera votre poids, ne vous y risquez pas.
- NE VOUS BAIGNEZ PAS, SAUF SI VOUS AVEZ L’HABITUDE DE NAGER EN EAU FROIDE. Si vous devez le faire, assurez-vous de savoir comment vous allez sortir avant d’y entrer, et expirez en entrant dans l’eau. Le corps a un réflexe qui fait que vous prenez une forte inspiration lorsque vous touchez l’eau froide. Cela peut vous amener à prendre une grande bouffée – et ce n’est pas bon. L’expiration permet d’éviter cela.
2. Mesures de sécurité à prendre lors d’un séjour de camping en hiver
- SI VOUS ÊTES MOUILLÉ ET AVEZ FROID, RECHERCHEZ UN ABRI IMMÉDIATEMENT, séchez-vous et enveloppez-vous dans des vêtements secs et chauds, ou des couvertures.
- AYEZ TOUJOURS UN PLAN DE SECOURS. Si les choses tournent mal, qui allez-vous appeler ? Avez-vous un téléphone portable chargé ? Y a-t-il du réseau ? Avez-vous une carte de crédit au cas où vous auriez besoin de taxis, d’hôtels, de nourriture ?
- UTILISEZ UN SAC ÉTANCHE POUR RANGER DES ALLUMETTES, DES VÊTEMENTS DE RECHANGE OU DE L’ARGENT. Si vous êtes mouillé, vous aurez besoin de vêtements secs pour vous changer, allumer un feu ou préparer un repas. Les sacs étanches sont peu coûteux et vous permettront de tout ranger, même sous la pire averse. Les housses de pluie pour sacs à dos vous aideront à garder le reste de votre équipement au sec.
- CONSULTEZ LE BULLETIN MÉTÉO AUSSI SOUVENT QUE POSSIBLE. Les choses peuvent changer très rapidement en hiver et il est utile d’être prévenu le plus tôt possible, surtout si vous êtes déjà à l’extérieur.
Comment cuisiner et que manger lors d’un séjour en camping en hiver ?
Il est essentiel de rester en bonne santé et de prendre soin de votre organisme lors d’un voyage de camping en hiver. Cuisiner et bien manger en fait partie intégrante. En hiver, votre corps dépense des calories pour rester au chaud, tandis que vous en dépensez beaucoup plus en faisant de l’exercice, en étant dehors et en vous amusant. Comme n’importe quel autre séjour en camping. Sauf qu’il est encore plus important de ne pas vous laissez affecter par le froid pour ne pas risquer de ne plus pouvoir monter les tentes, vous réchauffer ou vous maintenir en forme.
Nous avons déjà parlé de la différence entre le propane et le butane pour les appareils de chauffage et de cuisson au gaz. Au cœur de l’hiver, les appareils de cuisson à combustible solide ou liquide peuvent s’avérer très utiles, qu’il s’agisse d’un feu ou d’un brûleur à essence (gaz blanc). Si vous utilisez du gaz, utilisez un mélange propane-butane (facilement disponible), et réchauffez les bidons avant de les utiliser (peut-être dans votre sac de couchage ou votre tente).
- Les bouilloires Kelly sont très utiles en hiver si vous mangez des aliments secs, car elles font bouillir l’eau très rapidement et efficacement en utilisant seulement quelques brindilles.
- Les combustibles liquides pour réchauds multicombustibles fonctionnent mieux en altitude et par temps froid. Ils sont plus efficaces que les combustibles solides et brûlent plus vite.
- Cuisiner sur un feu “classique” est une superbe expérience, si vous avez le bon équipement. En outre, c’est idéal pour vous réchauffer. Ça a quelque chose de magique, mais les endroits où vous pouvez allumer un feu sont limités. Vérifiez auprès de votre camping. Si les feux sont autorisés, prenez un foyer qui n’abîmera pas l’herbe ou creusez une fosse pour le feu que vous pourrez remplir plus tard. Lisez notre article sur la façon de faire un feu de camp.
1. Que cuisiner lors de votre voyage de camping en hiver ?
Si vous partez en randonnée, vous pouvez envisager de préparer des repas secs qui peuvent être reconstitués avec de l’eau chaude, de sorte qu’il vous suffit de faire bouillir de l’eau.
Cependant, ce n’est pas toujours du goût de tout le monde. Dans ce cas, les aliments secs comme le riz et les pâtes sont essentiels car ils fournissent des glucides et des sucres précieux pour tenir le coup. Les nouilles de riz sont parfaites pour le camping car elles n’ont pas besoin d’être réchauffées sur une cuisinière (juste 10 minutes environ dans de l’eau bouillante). Pour les plus paresseux, il y a les nouilles en pot, mais ce ne sont pas les plus nutritifs des aliments. Il est important de veiller à manger des aliments chauds en hiver, même s’il ne s’agit que d’une soupe chaude ou d’un paquet de nouilles séchées. Les aliments chauds vous aideront à réchauffer votre corps si vous avez froid et vous permettront de rester plus longtemps à l’extérieur en toute sécurité.
Manger des aliments frais, de saison et locaux est toujours une bonne chose – pour vous et pour les personnes qui vous les vendent. Vous pouvez souvent les acheter en cours de route, sans avoir à vous soucier de faire de gros achats avant de partir.
Si vous avez le temps et que vous disposez d’une installation de cuisine correcte, il existe une multitude de bonnes recettes à cuisiner sur le feu ou sur un réchaud. Il existe un certain nombre de bons livres de camping sur le marché qui sont remplis de recettes de camping et de conseils pour cuisiner sur des feux de camp, sur des brûleurs simples ou sur les barbecues.
Il est également important de maintenir votre niveau d’énergie par temps froid. Prenez du chocolat, des barres aux céréales ou d’autres produits similaires pour faire le plein d’énergie.
Il est enfin essentiel de s’hydrater en hiver, alors veillez à boire beaucoup de thé, à prendre des sachets de soupe et à emporter de l’eau.
2. Les indispensables pour cuisiner en camping en hiver
- Un couteau bien aiguisé. C’est tout ce dont vous avez besoin pour cuisiner. Ne vous encombrez pas de presse-ail, d’épluche-légumes ou de quoi que ce soit d’autre. Un couteau bien aiguisé, lui, vous sera vraiment utile.
- Quelques casseroles décentes avec couvercle (pour égoutter les pâtes, les légumes, etc.) Les casseroles légères et fines laissent brûler vos aliments facilement. Si vous en avez la capacité au niveau du transport, prenez des casseroles plus lourdes.
- Une bonne poêle. Là encore, les poêles lourdes chauffent mieux. Une poêle lourde résistera mieux à un feu ouvert.
- Une planche à découper.Idéal pour effectuer vos préparations, même sur vos genoux.
- De quoi faire la vaisselle. Un seau pliant, un torchon, un peu de liquide vaisselle écologique (puisque tout ira dans la nature) et une éponge feront l’affaire.
- Assiettes, mugs, bols, couverts, etc. Les assiettes en fer blanc sont de très mauvais isolants. Mieux vaut utiliser de la mélamine légère, un matériau utilisé depuis longtemps pour le camping. Les assiettes en fer blanc conduisent facilement la chaleur, ce qui signifie que non seulement votre repas peut vous brûler les jambes si vous vous asseyez avec votre assiette sur les genoux, mais aussi que vos aliments refroidissent plus vite.
- Assaisonnements. Pensez à un moyen facile d’emporter toutes vos herbes et épices, huiles et assaisonnements dans un seul emballage. Par exemple, fabriquez un kit d’épices avec une vieille boîte à biscuits et des petites bouteilles en plastique pour les huiles.
- Un moyen de cuisson fiable.
Les essentiels du camping en hiver : checklist
Nous arrivons maintenant à la fin de notre guide. Pour récapituler, voici nos meilleurs conseils pour une expérience de camping en hiver sûre, confortable – et agréable bien sûr.
- Prenez un téléphone portable, chargé d’applications météo hors ligne, d’applications générales sur le camping, de cartes et de beaucoup de batterie. Pensez à un chargeur de secours.
- Vérifiez les performances hydrostatiques de votre tente. Plus elles sont élevées, mieux c’est. Choisissez une tente 4 saisons au minimum.
- Prenez un sac de couchage de saison et dont la température est adaptée aux conditions météorologiques. N’oubliez pas que la limite extrême correspond à la température à laquelle le corps “standard” d’une femme sera protégé de l’hypothermie. N’utilisez rien qui ne soit pas adapté aux conditions dans lesquelles vous allez camper.
- Utilisez un matelas ou un tapis de sol qui vous isolera du sol et sera confortable. Les matelas autogonflants avec des tapis de sol enroulables en dessous sont un bon combiné.
- Prenez une lampe de poche, ou au moins une lampe frontale. Il y a moins de lumière en hiver, vous devrez donc être capable d’éclairer ce que vous faites.
- Prenez un bon équipement de cuisine, mais pas toute votre batterie de cuisine. Une assiette, un couteau, une tasse et une casserole sont tout ce dont vous avez besoin. Les couverts 2 en 1, qui sont une combinaison d’une cuillère et d’une fourchette, peuvent sembler être une bonne idée pour gagner de la place, mais ils ne sont pas très pratiques.
- Prenez des provisions de nourriture et une source de chaleur fiable pour la cuisson. Prévoyez des aliments riches en énergie comme le chocolat.
- Assurez-vous d’avoir suffisamment d’eau pour boire et cuisiner. Si la température est inférieure à zéro, isolez-la. Sinon, gardez-la près de vous pour qu’elle ne gèle pas.
- Achetez les meilleures chaussures imperméables que vous pouvez vous permettre. Le cuir se révèle souvent plus efficace que le Gore-Tex seul.
- Prenez des chaussettes épaisses et doublez-les.
- Superposez vos vêtements et privilégiez des matières qui respirent et sèchent facilement. Prévoyez des couches de base, des caleçons longs en laine mérinos ou en matières synthétiques techniques qui absorbent et sèchent vite.
- Prévoyez des couches intermédiaires confortables et chaudes que vous pourrez enlever si vous avez trop chaud.
- N’oubliez pas qu’une veste isolante vous tiendra chaud lorsque vous êtes inactif, mais qu’elle vous servira également d’oreiller. Astuce : dormez avec les vêtements du lendemain dans votre sac de couchage et ils seront tout chaud le matin !
- N’OUBLIEZ PAS D’EMPORTER VOTRE couche extérieure 100% imperméable. Plus un pantalon et des guêtres en cas de randonnée.
- Emportez un bonnet et des gants. Même si vous n’en avez pas besoin, ils seront là pour vous si le froid s’installe et que vous avez besoin d’une couche de chaleur supplémentaire.
- Utilisez un sac étanche pour stocker des vêtements secs avec lesquels vous pourrez vous changer en cas de mauvais temps. Assurez-vous que votre sac à dos est équipé d’une doublure imperméable ou d’une housse de pluie pour le reste de votre équipement.
- Emportez toujours une trousse de premiers soins.
- Emportez une petite hache, des allume-feu et des allumettes si vous avez l’intention d’allumer un feu.
- Prenez un couteau suisse ou un outil multifonction type Leatherman.
- Pensez à une bêche pliante pour creuser des foyers, des fosses de toilettes ou pour déblayer la neige.
- Assurez-vous toujours que quelqu’un sache où vous allez, ce que vous allez faire et à quelle heure vous pensez revenir. Demandez-lui d’alerter les autorités si vous ne revenez pas en temps voulu.
Retrouvez ici votre checklist pour le camping en hiver, à télécharger (en anglais).
Si vous êtes arrivé jusqu’ici, vous êtes fin prêt pour un séjour de camping en hiver ! Alors n’attendez plus et consultez notre liste de campings ouverts toute l’année.